Julien-Léopold Lobin (1814-1864).
Prend la tête de l’atelier ouvert à Tours en 1848 (rue des Ursulines). La société va connaître un véritable succès : en 1855, on compte 51 employés. Julien-Léopold Lobin décède en 1864. L’atelier a produit 300 verrières de grandes dimensions, sans compter les œuvres secondaires. On retrouve ses créations dans environ 650 églises.
L’iconographie est centrée sur la vie du Christ et celle de la Vierge, liée au trois cycles du Rosaire : les mystères joyeux de l’Annonce et de la Nativité, les mystères douloureux de la passion et de la Crucifixion, les mystères glorieux de la Résurrection.
Voir la notice bibliographique sur Gallica Abbé J.J. Bourassé. J. Léopold Lobin. Peintre d’histoire. Directeur de la manufacture de vitraux peints de Tours. Notice biographique. Tours, imprimerie Jules Bouserez. 1864
Lucien-Léopold Lobin
Né à Loches. Elève de Steuben. En 1864, à la mort de son père, il se retrouve à la tête d’une entreprise prospère. Lucien-Léopold Lobin connaîtra 12 ans de prospérité jusqu’à l’installation de Julien Fournier et Armand Clément (anciens employés de l’atelier).
Il développe les illustrations de la vie des saints (notamment saint Louis et saint Martin) et présente des scènes miraculeuses, tout en enrichissant les registres décoratifs.
Joseph-Prosper Florence,
Beau-frère de Lucien-Léopold Lobin reprend la tête de l’atelier. La société change alors de nom et devient « Lobin et Florence ».
Il n’apporte pas de nouvelles créations et se contente de gérer le patrimoine acquis. L’activité de l’entreprise régresse. Pour relancer la société, il s’associe en 1897 avec Bigot et Heinrich, mais sans succès.
En octobre 1904, J.-P. Florence se retire. Ses associés achèvent seuls les dernières verrières posées vers 1905.
L’atelier Fournier Clément a réalisé des vitraux pour sept églises des Vals de Gartempe et Creuse, de 1874 à 1923.
Julien Fournier
Julien Fournier entre comme apprenti en 1848 dans l’atelier Lobin nouvellement créé. Il quitte l’atelier en 1873 pour créer en association avec Armand Clément un nouvel atelier de peinture sur verre.
Armand Clément 1840-1894
Armand Clément s’est formé à l’école des Beaux-Arts de Paris. Il travaillera dans l’atelier d’Hippolyte Flandrin puis pour Viollet-le-Duc, avant d’entrer en 1862 dans l’atelier Lobin pour s’occuper plus particulièrement de la restauration des vitraux anciens.
Lux Fournier 1868-1962
Lucien Ernest, dit Lux, fils de Julien Fournier, se forme à l’école des beaux-arts de Tours, puis à celle de Paris. Il se perfectionne auprès du verrier parisien Joseph Ponsin, puis succède à son père en 1901. L’atelier est actif jusque dans les années 1950. Il a réalisé et restauré de nombreuses verrières dans les églises. Il a également réalisé des verrières pour des édifices privés, comme celles de la brasserie de l’Univers à Tours.
Frères Guérithault
Pierre-Eugène Guérithault (1829-1919)
Ferdinand Guérithault (1832-1883).
Trois verrières de l'église de Vicq-sur-Gartempe, datées de 1874, sont signées des Frères Guérithault, verriers à Poitiers, et deux verrières datées de 1894, sont signées du seul Eugène Guérithault.
Pierre Eugène Guérithault est né en 1829 à Descartes (Indre-et-Loire). Élève d'Ingres et de Horace Vernet, Pierre Eugène Guérithault ne semble pas avoir beaucoup quitté la région de Poitiers dont l'Ecole municipale des Beaux-Arts lui confia un poste d'enseignant en 1879. En dehors de ses cours de dessin, il semble avoir exercé des activités de portraitiste, de peintre de vitraux, d'émailleur et de restaurateur de tableaux.
Source : base de données des collections des musées de Poitou-Charentes, www.alienor.org.
Peintre verrier à Poitiers
Auteur d'un vitrail à l'église de Leigné-les-Bois, représentant Saint Rémi. Daté de 1878.